Santé mentale : l’Uniopss milite pour une politique globale et ambitieuse

Uniopss

Alors qu’une journée de mobilisation des syndicats des professionnels de santé en psychiatrie s’est déroulée le 22 janvier, l’Uniopss a souhaité rappeler le besoin d’une politique globale et ambitieuse en matière de santé mentale, par la voie d’un communiqué de presse publié le même jour.

Pour l’Uniopss, la santé mentale est un enjeu majeur de santé publique : « Une personne sur quatre est en effet touchée par des troubles psychiques en Europe selon l’Organisation mondiale de la santé. » L’accès à un accompagnement et à une prise en charge est très inégal selon les territoires. L’Uniopss souligne les besoins d’accompagnement et de prise en charge dès le plus jeune âge, notamment en pédo-psychiatrie qui connait un manque criant d’effectifs. « La prévention et la promotion de la santé mentale doivent être une priorité quand on sait que les troubles mentaux sont le premier poste de dépenses de l’Assurance maladie, devant les cancers et maladies cardio-vasculaires », affirme l’Union avant d’ajouter : « C’est l’ensemble de la situation de la personne et de son parcours qui doivent être pris en compte, à travers l’accompagnement sanitaire, social et médico-social. »

Une politique ambitieuse de santé mentale doit aussi comprendre un volet important de sensibilisation du public afin de lutter contre les discriminations et la stigmatisation des personnes souffrant de troubles psychiques. L’Uniopss appelle le gouvernement à préciser la feuille de route santé mentale et psychiatrie présentée en juin 2018, par un plan d’actions opérationnel afin qu’elle prenne la forme d’avancées concrètes pour les personnes.

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